Après un premier mois de compétition réussi et à l’aube d’un mois d’octobre chargé (sept matchs), Philippe revient sur les débuts de la #TeamLYONSO, sur le championnat et sur la progression de son équipe.
Quel est ton bilan du premier mois de compétition ?
En septembre, on a disputé trois journées de championnat et un match de Coupe de France. Si on s’en tient uniquement au résultat, on va dire que c’est un bon bilan, mais ce n’est pas un très bon bilan.
En championnat, on a fait ce qu’on devait faire : gagner un déplacement sur deux et gagner à domicile. C’est un peu l’idée : si on peut essayer de gagner un match sur deux à l’extérieur et rester invaincu à domicile, c’est bien.
Donc c’est un bon début de championnat, accompagné d’une perf’ en Coupe de France (victoire 96-88 face à Fos-Provence).
“Ce groupe a un très bon état d’esprit, c’est un groupe qui travaille bien au quotidien”
Ce que je retiens surtout, c’est que le début de championnat confirme ce qu’on avait établi à la fin de la pré-saison : ce groupe a un très bon état d’esprit, c’est un groupe qui travaille bien au quotidien, qui a un potentiel de développement. Tout ça se confirme et c’est une bonne chose.
On s’est globalement bien installé sur ce qu’on avait identifié comme un point fort : notre organisation défensive. On a une bonne base, ça nous sécurise.
On a un autre point fort aujourd’hui, c’est le travail du rebond. On est globalement dominant sur nos adversaires puisqu’en moyenne en championnat, on est à 14 rebonds de plus, ce qui fait qu’on prend presque 15 tirs de plus que nos adversaires. Et ça, c’est très bien.
Le seul petit bémol pour l’instant, c’est notre niveau d’adresse. On ne peut pas dire qu’on est une équipe adroite. C’est assez fluctuant d’un match à l’autre, d’une période à l’autre. On ne s’appuie pas sur notre qualité d’adresse dans le groupe, même si on a beaucoup de gens qui peuvent shooter à 3 points dans notre effectif, quasiment tous excepté Bastien, mais on ne peut pas dire qu’il y en a un « tiens, quand il shoot, on est surpris qu’il rate ». Ce n’est pas vraiment le cas. On sait qu’il va falloir travailler là-dessus. Après, l’adresse, c’est toujours quelque chose qu’on a beaucoup plus de mal à maîtriser.
“On a lancé le process et on va progresser, jour après jour.”
Par contre, il faut qu’on arrive à progresser dans nos lectures de jeu, dans notre maîtrise technique, mais ça fait partie du développement pour les jeunes joueurs qu’on a. On a lancé le process aujourd’hui et on va progresser, jour après jour.
En parlant de ce process, vous en êtes où par rapport à ce que tu avais imaginé ?
On est bien déjà, parce qu’on a vu beaucoup de choses.
Il y avait une grosse remise en question pour les joueurs sur la méthode, sur les automatismes qu’ils avaient mais qui ne sont pas forcément les bons par rapport à ma méthode.
Donc il y a toute une méthode à redécouvrir, acquérir, maîtriser. Et ça ne se fait pas simplement. On y travaille quotidiennement, mais honnêtement, c’est déjà bien.
Toi qui découvres la N1, quelles sont tes premières impressions sur ce championnat ?
“Ça va être un championnat dense. Je vois neuf prétendants à la Poule Haute.”
Je n’ai pas encore vu toutes les équipes ; même si j’ai commencé à regarder des matchs d’à peu près toutes, dont certaines que je découvre totalement. J’arrive à me rendre compte aujourd’hui du potentiel et je vois neuf prétendants à la Poule Haute (pour 7 places), ce qui fait beaucoup.
La N1, c’est un bon niveau. Les équipes se livrent, il y a de l’intensité, à l’image du match d’Orchies, où il y a eu une vraie opposition.
Ce n’est pas très grand en taille, mais par contre, sur les postes 3, 4, 5, c’est assez athlétique.
Après, la grosse différence par rapport au plus haut niveau et à laquelle je dois m’adapter, c’est que les joueurs sont globalement moins adroits, ont moins de maîtrise technique et de lecture de jeu. Tu ressens la différence. Mais c’est un championnat intéressant. Je pense qu’il y a beaucoup de clubs qui travaillent bien et ça va être un championnat dense, riche, où il ne sera pas facile de se démarquer.
Parce qu’on a très bien commencé notre championnat et je commençais déjà à entendre « ils ne vont pas perdre un match » et ça m’interrogeait. Attention, il ne faut pas qu’on se prenne pour ce qu’on n’est pas, qu’on garde à l’esprit qui on est.
L’objectif de la Poule Haute, c’est déjà un très bel objectif qui n’est pas si évident que ça, compte tenu de la lecture que j’ai de toutes les équipes.
Si on se projette maintenant sur le mois d’octobre, avec au programme six matchs de championnat et un match de Coupe de France, quels sont les objectifs du mois ?
“Le seul objectif est de rester invaincu à domicile.”
Le seul objectif qu’on a est de rester dominant et invaincu à domicile, c’est une priorité. Toutes les contres performances à domicile, il faut les rattraper à l’extérieur, ce n’est pas évident. En sachant qu’on va avoir deux déplacements difficiles chez des prétendants à la Poule Haute, comme Loon-Plage ou Besançon. Puis on aura aussi un match de Coupe de France très costaud face à Roanne qui fait partie des deux plus gros effectifs de la Pro B, ce sera encore une marche au-dessus de Fos-Provence.
Ça va être très intéressant de nous opposer à eux, avec toujours la même volonté de faire une perf’, il ne faut pas qu’on se l’interdise.
Et sur ce mois d’octobre, où attends-tu le plus de progrès de la part de l’équipe ?
“Il faut qu’on cherche à renforcer nos points forts.”
Il faut qu’on cherche systématiquement à renforcer nos points forts. Globalement, défensivement, on est quand même là. Il faut être encore un stade au-dessus, à la fois dans la maîtrise de l’organisation collective et dans le niveau d’agressivité individuelle, dans la capacité à contrôler son adversaire direct.
Il faut être encore plus fort au rebond. Il ne faut vraiment pas qu’on donne la possibilité aux adversaires de penser qu’ils peuvent nous dominer.
Après, tout ce qui est les aspects de développement individuel, aller progresser dans la maîtrise technique, dans la lecture de jeu, il y en a pour plusieurs mois. Ça sera step by step. Il ne s’agit pas de le dire, pour le faire, ça demande du temps, parce que c’est plus un travail individuel.
Il faut qu’on arrive aussi à avoir une meilleure exécution collective offensive, mais c’est logique que tout ça, pour l’instant, ne soit pas maîtrisé.
Donc pour l’instant, comme plein de choses ne sont pas maîtrisées, il faut qu’on arrive à maximiser nos point forts pour en faire demain des automatismes et nous rendre encore plus performant.
Pour aider la #TeamLYONSO a bien débuté le mois d’octobre, rendez-vous vendredi à La Canopée pour le derby face au SCABB !