Le bateau a coulé sur les bords de la méditerranée !
En l’absence (toujours) de nombreux joueurs, notre équipe a eu beau faire tout ce qu’elle pouvait pour bien figurer, elle n’aura pas réussi à relever le défi d’une équipe en pleine confiance et qui, elle, marche sur l’eau !
Pourtant, l’entame a ce coup-ci était parfaite et gérée de belle manière. A l’image des premières actions offensives de la semaine passée, le cinq de départ va reproduire les mêmes intentions collectives pour prendre la main sur la rencontre. S’appuyant sur une défense qui privait le duo intérieur Tornato – Maginot de munitions, les locaux s’en remettaient à leur adresse qui les fuyaient en ce début de rencontre. A 07-16 au bout de 8’30 minutes jouées, nous tenions là déjà une indication sur ce qu’il fallait faire pour tenter de faire chuter le leader pour la première fois sur ses terres. Mais il faut toujours avoir un œil sur tous ces joueurs adverses qui, on le sait, peuvent tous tirer longue distance et faire mal et c’est ce qu’il va arriver pour terminer ces dix premières minutes toutefois réussies (13-16, 10e).
Bloquer une équipe à 13 points qui score en moyenne plus de 94 points par match soit plus de 23 par quart temps, cela laissait augurer une suite intéressante… pourtant c’est là que va se produire le trou noir ! De façon totalement incompréhensible, nous allons entamer ce deuxième quart à l’opposé de notre prestation du premier. Nous allons tout à coup recommencer à bégayer notre basket. Le 7-0 infligé par nos hôtes va nous voir passer derrière au tableau d’affichage pour la première fois du match. Après avoir stoppé l’hémorragie, c’est une nouvelle série assassine (9-0) qui va nous plonger en plein doute. Malgré quatre nouveaux faméliques points inscrits après cette deuxième série, c’est un 14-0 pour terminer la période qui va anéantir tout espoir de ramener quelque chose de positif de ce long déplacement (43-23, 20e).
Nous étions complètement sonnés par ce scénario totalement inimaginable à l’issue du premier quart. Pourtant, le tableau d’affichage était bien là pour nous rappeler la dure vérité. Les quelques moments positifs durant cette période vont par moment nous ramener en dessous de la barre des quinze points d’écart pour tout à coup nous replonger dans les abysses avec une pointe à -24. Rien n’allait et comme entrevue lors des rencontres précédentes, notre faculté à subir sans réaction dans les moments difficiles était criante et dévastatrice (68-46, 30e).
Sentant que cela pouvait tourner à la « fessée », nos joueurs vont avoir une réaction d’orgueil lors de cette ultime période. Revenus jusqu’à 11 longueurs de nos adversaires, nous aurons eu plusieurs possessions pour passer en dessous de la barre des 10 points, voire mieux, et faire douter des locaux qui perdaient de nombreux ballons. Mais le mal récurrent allait une nouvelle fois nous entrainer vers quelque chose d’irrémédiable et malheureusement habituel dans ce genre de match cette saison, une défaite fort logique sur le score ce coup-ci de 81 à 68.
Si nous avons eu une nouvelle fois la satisfaction, malgré le scénario du match, d’avoir défendu correctement et tenu une belle « machine » offensive à 81 points, plus petit score du leader depuis le début de la saison, la faillite offensive aura à nouveau lourdement pesée sur le résultat de cette rencontre. Les nombreuses absences sont bien sûr préjudiciables mais ces trous d’air, avec certes un secteur intérieur très affaibli, nous mettent hors course systématiquement ! Les efforts défensifs restent vains ce qui est frustrant lorsque l’on se repasse le « film » du match…
Place désormais au dernier match de l’année ce SAMEDI 14 DECEMBRE à Sainte Barbe contre LA PONTOISE.
Un promu coriace qui réussit un excellent début de saison avec un beau bilan de 7 victoires pour 4 défaites. Une nouvelle belle empoignade qu’il ne faudra pas manquer au risque de se retrouver non pas largué par les équipes de haut de tableau mais rattrapé par celles qui luttent pour se sauver.
Il s’agira aussi de terminer notre aventure avec cette équipe dans notre antre fétiche de Sainte Barbe à Sainte Foy lès Lyon, lors ces quinze dernières saisons, avant de passer en janvier au tout nouveau complexe sportif de Pierre Bénite.
Vincent LAMARQUE